Lors du conseil municipal du 14 février 2022, le Maire Christophe BOUVIER a annoncé le lancement d’une étude pour mieux contrôler l’offre de logement sur la commune. Elle s’inscrit dans la volonté municipale de reprendre en main le développement urbain de la commune.

 

Mieux identifier les besoins et les manques en termes de logement à Chasse-sur-Rhône afin de permettre à chacun de pouvoir se loger tout au long de sa vie sur la commune, c’est l’objectif de l’étude qui va être lancée dans les prochaines semaines par la municipalité.

 

Elle s’inscrit dans le programme Petites villes de demain et la volonté des élus de reprendre en main le développement urbain de la commune. « Aujourd’hui l’immobilier flambe sur la commune. On sait que beaucoup d’habitants veulent rester à Chasse mais ne trouvent pas une offre de logement suffisamment variés et accessibles. » regrette Aicha GACEM, adjointe à l’urbanisme. « Cette étude doit nous permettre d’identifier quels types de logement manquent à Chasse (T2 ou T3, accession ou location, étudiant ou sénior, etc.) pour mieux orienter les futurs projets de logements. »

 

Elle viendra enrichir le travail en cours avec l’agence d’urbanisme ainsi que le futur plan intercommunal de l’habitat de Vienne Condrieu Agglomération. Concrètement, une veille de l’état des bâtiments du parc privé et de leur vacance va être effectuée, de même qu’un état des lieux complet de l’offre et de la demande de logement. Ils permettront de cibler les divers produits immobiliers à développer sur la commune et les outils à mobiliser pour y parvenir.

 

« On l’a dit depuis le début du mandat, on doit reprendre en main le développement de la commune. Ça passe par la maîtrise des types de logements proposés sur le territoire. On veut que chaque Chassère, selon son âge, selon ses revenus, selon son foyer, puisse trouver un logement qui lui est adapté. C’est un parcours résidentiel complet, tout au long de la vie. » confirme le Maire Christophe BOUVIER.

 

Le conseil municipal a ainsi validé l’envoi d’une demande de subvention à la Banque des Territoires pour le financement à 50/50 de cette étude dont le coût total est estimé à 21 000 € HT. De même, dans la continuité du travail entamé avec EPORA, la préemption par la commune d’un nouveau bien immobilier rue de la Convention a été adopté par le conseil afin de maîtriser l’avenir de ce secteur.